Vous êtes en boucle !
C'est une vision archaïque !
Le retour !
Cela n'a pas de rapport avec l'amendement !
Indigne !
Excellent !
Exactement !
Ce n'est pas le cas des Français !
Qu'est-ce que vous en savez ?
Un homme de cœur !
On connaît votre technique : le manque de respect pour l'institution !
Quel aveu !
C'est faux !
Bien sûr !
Et France Inter ?
Gare aux insultes !
Ah, ça oui !
Propagande !
Quelle caricature !
Vous n'étiez pas là !
Où étiez-vous ? Dans une AG à Nanterre ?
Ouf, on est sauvés, alors ! Bravo !
Où sont les Verts ?
C'est bien le problème !
Vous connaissez désormais la ligne de conduite du groupe Rassemblement national : lorsqu'une proposition est bonne, d'où qu'elle vienne, nous la votons. Il faut parfois savoir renoncer aux œillères idéologiques : je constate que, sur les sujets du travail et de la rémunération, il y en a beaucoup dans cet hémicycle, que ce soit sur les bancs de la majorité, qui nous explique que la hausse des salaires est une hypothèse impensable,…
…même lorsque Marine Le Pen propose d'augmenter de 10 % les salaires en les exonérant de charges patronales –, ou chez les députés de la gauche dont les poils se hérissent à l'idée que des Français puissent vouloir travailler plus pour gagner plus ! Pour eux, c'est « travailler moins pour gagner plus » ! Mais c'est malheureusement une équation impossible.
Nous avons, avec ces amendements, l'occasion de dire oui à la valeur travail, oui au pouvoir d'achat, oui à l'aide aux petites entreprises qui, face à un carnet de commandes en surchauffe, pourront trouver un regain de main-d'œuvre. C'est pourquoi, sans hésitation, le groupe Rassemblement national les votera.
Je ne comprends toujours pas l'intérêt de la suppression de la contribution à l'audiovisuel public : si l'on veut un service public d'État, il faut conserver une taxe ciblée, afin que ce service public reste indépendant en termes de financement. Mais si la suppression de la taxe ne consiste qu'à prendre dans la poche droite ce que l'on a rendu dans la poche gauche, cela ne sert à rien ! Il faut une réforme profonde de ce service public qui aujourd'hui, disons-le, ne remplit plus ses missions ! L'égalité de traitement entre les différents courants politiques n'est évidemment plus respectée. M. Loubet a déjà expliqué ici que France Inter était devenue la ...
Si l'on veut aider la création française, alors il faut demander à France 2 de cesser immédiatement la diffusion de l'émission « MasterChef », qu'elle a rachetée à TF1 et qui, loin d'être une création française, est issue d'un format anglais ! Il faut aller jusqu'au bout de la mesure ! Oui, il faut supprimer la redevance, mais oui, il faut aussi privatiser le service public français …
…pour que les groupes français soient plus performants, qu'ils rivalisent avec Netflix et que l'on rende enfin leur argent aux Français. Il faut arrêter avec ce service public d'opinion, qui se sert des antennes pour véhiculer son idéologie !
Vous êtes ridicule !
C'est de la provocation à deux balles !
Nous ne vous avons pas entendue !
France Inter, c'est Radio Mélenchon !
Il faut aussi protéger les Français !
Mais dans quel monde vivez-vous ?
Absolument !
qui subissent pénuries, explosion des prix, perte de pouvoir d'achat et bien d'autres sacrifices à venir.
…mais aussi de l'impuissance diplomatique autoritaire de Bruxelles.
Cher collègue de l'UDF !
L'agression russe envers l'Ukraine est brutale, injustifiable, insupportable. C'est un véritable séisme qui rebat les cartes des stratégies diplomatiques et de défense des différentes nations du Vieux Continent. C'est dans ce terrible contexte que nos amis et alliés suédois et finlandais ont fait le choix de demander leur adhésion à l'OTAN : c'est une décision tout aussi symbolique que stratégique. Cependant, si nous voulons tous, ici réunis, la paix, je ne saurais trop nous appeler collectivement à la prudence, tant l'adhésion, en plein conflit, de ces pays autrefois non-alignés, envoie un signal de défi à la Russie. Un tel signal sera utilisé, ...
On peut cependant le comprendre, au vu de l'attitude de la Russie – frontalière de la Finlande –, qui a laissé entendre que l'Ukraine pourrait ne pas être sa seule cible. Mais posons-nous la question : voulons-nous prendre le risque de réinstaller durablement la guerre froide, de construire un nouveau rideau de fer ? A-t-on réellement intérêt à une « otanisation » intégrale de la Baltique ? Devons-nous fermer la porte au dialogue futur avec la Russie d'après la guerre ? L'échec des décisions récentes prises contre l'envahisseur russe, madame la rapporteure pour avis, nous commande la sagesse : la précipitation, l'agitation, les embardées se retournent ...
Bruno Le Maire fanfaronnait en mars dernier, annonçant vouloir « provoquer l'effondrement de l'économie russe » en menant une « guerre économique totale » à la Russie ; de tels propos étaient totalement irresponsables.
Cinq mois plus tard, que reste-t-il de ces menaces ? Le rouble se porte bien, la Russie accélère la diversification de ses exportations et profite de la hausse des cours des énergies. Les seules victimes de ces mesures sont les Français ,
L'Union européenne et le Gouvernement réagissent avec une impulsivité infantile et inefficace, face à une crise qui nécessiterait au contraire de négocier la paix avec tous les acteurs, discrètement, loin du tumulte et des caméras chères à notre Président de la République.
L'Europe de la défense et de la diplomatie, que les eurobéats nous ont vendue, est en réalité une chimère à laquelle plus personne ne croit, si ce n'est peut-être votre gouvernement. Voilà pourquoi la Suède et la Finlande veulent se placer sous tutelle américaine ! Comment expliquer sinon – plusieurs de mes collègues l'ont dit – la demande d'adhésion à l'OTAN de ces deux pays qui devraient en théorie se sentir protégés par l'article 42.7 du traité de Lisbonne ? Eh bien non, ils préfèrent l'OTAN !
Ne soyez pas dupes : cette adhésion va jeter la Suède et la Finlande dans les bras des Américains – la Finlande a d'ores et déjà commandé des F-35 au détriment de notre Rafale. Ne soyez pas naïfs : l'OTAN est aussi la vitrine commerciale du complexe militaro-industriel des États-Unis d'Amérique.
Alors ne dévions pas : notre priorité doit être de restaurer la paix en Ukraine, en évitant un conflit généralisé. Nous n'y arriverons qu'en retrouvant une diplomatie respectueuse des intérêts de chacun, une diplomatie des nations souveraines et indépendantes, désireuses de s'affranchir de tous les impérialismes, russe ou américain,…
Tout comme nous avons dit hier à nos amis ukrainiens ou moldaves que l'Union européenne n'était pas l'eldorado qu'ils espéraient, nous disons ce soir à nos amis suédois et finlandais : l'OTAN n'est pas le havre de paix que vous imaginez ! Le groupe Rassemblement national, attaché au droit inaliénable des nations à choisir leur destin, prend acte de la décision de la Suède et de la Finlande, ne s'y opposera pas ce soir et appellera à l'abstention. Nous considérons en effet qu'en dépit de la volonté exprimée par ces deux pays, leur adhésion obéirait à un calendrier précipité et, s'inscrivant dans une logique de préparation à la guerre, irait à ...